Meminisse juvabit

Les moulages pathologiques du docteur Félix Thibert

Un article de Giulia Longo
Doctorante en Histoire de l'art – Université de Strasbourg
© mars 2018 – G. Longo

Parmi les oubliés de l’histoire de l’anatomie clastique, le docteur Philibert-Félix Thibert occupe une place très originale. Étudiant en médecine puis reçu docteur en 1834 , il s’est voué, à partir de la fin des années 1830, à la recherche d’un procédé plastique permettant de surpasser les découvertes de ses prédécesseurs dans la représentation de l’anatomie pathologique en relief. Dans cet article, nous étudierons comment l’« invention» que Félix Thibert chercha à exploiter n’en était pas vraiment une, mais plutôt une synthèse de différents changements advenus au cours des décennies précédentes dans le champ de l’illustration anatomique et plus généralement l’histoire de la médecine.

1/ SACHAILE DE LA BARRE, C. Les médecins de Paris jugés par leurs œuvres, ou statistique scientifique et morale des médecins de Paris, chez l’auteur, rue Saint-Thomas-du-Louvre, Paris, 1845, p. 604.
Thibert se diplôme avec un thèse sur le rhumatisme : THIBERT, Félix, Considérations générales sur le rhumatisme et sur quelques affections concomitantes, Didot Jeune, Paris, 1834.

2/ THIBERT, Félix, Anatomie pathologique avec modèles en relief …, chez l’auteur, rue du Cherche-Midi, 100, Paris, 1839, p. 37.

3/ Voir BERTOLI MELI, Domenico, Visualizing diseases: the Art and History of Pathological Illustration, University of Chicago press, Chicago, 2018.

4/ Voir SCHNALKE, Thomas, Spatschek, Kathy (trad.), Diseases in Wax, The History of the Medical Moulage, Quintessence books, Singapore, 1995.

5/ DEGUERCE, Christophe, « Les mannequins du Dr Auzoux, de l’Homme aux animaux domestiques », Histoire des Sciences Médicales, tome XLVII, n°3, 2013, pp. 337-345.

6/ THIBERT, Félix, Anatomie pathologique avec modèles en relief …, chez l’auteur, rue du Cherche-Midi, 100, Paris, 1839, p. X.

7/ Journal général de l’instruction publique, du 24 octobre 1838, cité dans THIBERT, Félix, Anatomie pathologique avec modèles en relief …, chez l’auteur, 100, rue du Cherche-Midi, Paris, 1839, p. XI.

8/ THIBERT, Félix, Sur la fabrication en carton-pierre de modèles d’anatomie et d’histoire naturelle, Brevet d’invention n°11450, 11 mai 1839, 7.p.

9/ THIBERT, Félix, Anatomie pathologique avec modèles en relief …, Paris, chez l’auteur, 100, rue du Cherche-Midi, Paris, 1839.

10/ CRUVEILHIER, Jean, (et autr.), Académie Royale de Médecine. Rapport fait à cette Académie dan la séance du 22 octobre 1839 sur les pièces pathologiques modelées en relief, et publiées par le docteur Félix Thibert, auteur d’un nouveau procédé …

11/ HUARD, Pierre, « L’enseignement libre de la médecine à Paris au XIXe siècle », Revue d’histoire des sciences, année 1974, 27-1, pp. 45-62.

12/ THIBERT, Félix, Anatomie pathologique avec modèles en relief …, chez l’auteur, 100, rue du Cherche-Midi, Paris, 1839, p. 123.

13/ TEXIER, Edmond, Tableau de Paris, T. 2, ouvrage illustré de quinze cents gravures d’après les dessins de Blanchard, Cham, Champin…, Paulin et Le Chevalier éditeur, Paris, 1852, p. 213.

14/ Voir THIBERT, Félix, Musée d’anatomie pathologique ; bibliothèque de médecine et de chirurgie pratiques représentant en relief les altérations morbides du corps humain, nouveau procédé fondé sur les avantages d’une matière inaltérable et d’une peinture indélébile, Paris, rue du Montparnasse, n°8, 1844.

15/ EHRMANN, Charles Henri, Nouveau catalogue du Musée d’anatomie normale et pathologique de la faculté de Strasbourg, Université de Strasbourg, Faculté de médecine, Strasbourg, 1843, p. 229.

16/ Journal de la société de médecine-pratique de Montpellier, Tome Septième, Paris, 1843, p. 160.

17/ DUCOURAU, Caroline, DUMAS, Robert, Les collections anatomiques à la Faculté de Médecine de Montpellier, Séance publique du 4 avril 2016 de Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (publication en ligne), p. 72.

18/ BOURGERY, Jean-Marc, BERNARD, Claude, JACOB, Nicolas Henri (illustrations), Traité complet de l’anatomie de l’homme comprenant l’anatomie chirurgicale et la médecin opératoire : ouvrage couronné par l’Académie des sciences …, [1831 – 1854], Guérin et Cie éditeurs, Paris, 1867 – 1871.

19/ Rapport du Jury Central sur les Produits de l’Agriculture et de l’Industrie exposés en 1849, Tome III, Paris, Imprimerie Nationale, 1850, p. 545 :
« Mme Bourgery, veuve Thibert, rue Hautefeuille n°22, Paris, a présenté cette année divers échantillons du musée Thibert … tous ces objets sont d’une vérité frappante, ils mériteraient de fixer l’attention du Gouvernement, et la commission croit, à cet égard, devoir engager le jury central à recommander le musée Thibert à M ; le ministre de l’agriculture et du commerce, comme pouvant figurer avantageusement dans un établissement public. Le jury accorde à Mme Thibert la médaille d’argent ».

20/ Catalogue illustré de l’exposition universelle de 1855, Serrière, Paris, 1855, p. 87.

21/ LE MINOR, Jean-Marie, BILLMANN, Franck, SICK, Henri, VETTER, Jean-Marie, LUDES, Bertrand, Anatomie(s) & pathologies. Les collections morphologiques de la Faculté de Médecine de Strasbourg, I. D. L’édition, Strasbourg, 2009, p. 49.

L’essor de l’anatomopathologie en Europe et les premières illustrations pathologiques

L’anatomopathologie, c’est-à-dire l’association entre observation anatomique et pratique clinique, a vu le jour grâce aux travaux de l’Italien Giovan Battista Morgagni à la fin du XVIIIe siècle, en particulier avec la publication de son De sedibus et causis morborum per anatomen indagatis en 1761. Si les savants des siècles précédents avaient consacré tous leurs efforts à la connaissance la plus complète du fonctionnement et de la géographie du corps humain « normal », cette nouvelle méthode d’enquête scientifique était fondée sur la notion de lésion pathologique, c’est-à-dire l’observation de l’« indice » que la maladie laissait sur le corps et qui permettait au médecin de formuler un diagnostic. La méthode de Morgagni s’affirma pleinement en France à travers l’œuvre des anatomo-pathologistes Marie-François-Xavier Bichat (1771-1802), et Guillaume Dupuytren (1771-1835), qui travaillèrent à l’Hôtel-Dieu de Paris et donnèrent une impulsion déterminante pour l’établissement de la pathologie moderne 2 .

Les anatomopathologues, les illustrateurs et les sculpteurs s’employèrent alors à la compilation impossible d’une typologie des lésions rencontrées dans le cas de certaines maladies. Suite à la parution des premiers ouvrages de pathologie illustrés, tels que Icones symptomatum Venerei Morbi de Wilhelm Tilesius (Leipzig, 1804), ou encore la Clinique de l’hôpital Saint-Louis ou traité complet des maladies de la peau, paru à Paris en 1806 à l’initiative de Jean Louis-Marie Alibert 3 , le pendant tridimensionnel des planches ne tarda pas à arriver. Aux alentours de 1802, le physicien et plasticien allemand Franz Heinrich Martens (1778-1805), fut le premier à utiliser la cire colorée pour mouler des lésions pathologiques en trois dimensions. Cette nouvelle méthode fut par la suite couramment employée partout en Europe et dans le monde jusqu’à une époque très récente 4 .

Inventions et réinventions de l’anatomie clastique

Si les sculptures pathologiques en cire parvenaient à un rendu extrêmement « réaliste » de la lésion, elles posaient en revanche un certain nombre de problèmes : la cire ne peut être manipulée, car elle est très sensible aux variations climatiques – y compris à la chaleur de la main ‒ ainsi qu’aux chocs traumatiques. Felice Fontana, directeur de l’institut de la Specola de Florence, célèbre laboratoire de sculptures anatomiques en cire, avait déjà pris conscience de ces limites. Aux alentours de 1800, il envisagea en effet un projet de création de modèles anatomiques dont le corps serait constitué de bois, et non plus de cire. Ce procédé aurait permis la manipulation des modèles par des démonstrateurs, ainsi qu’une meilleure conservation de l’objet. Mais le bois ne se révéla pas une bonne solution, car il avait tendance à bouger avec le temps et en fonction des variations hygrométriques : ces modèles étaient inutilisables au bout de quelques années.

Un autre expérimentateur, le médecin et professeur d’anatomie Jean-François Ameline (1763-1836) 5 inventa en 1816 le principe du modèle anatomique fabriqué en carton-pâte, alors appelé « carton-pierre ». Ce nouveau matériau permettait de mouler le spécimen naturel ainsi que la cire, et d’y appliquer des couleurs vives avec un rendu assez satisfaisant pour être salué comme un dépassement définitif de la céroplastie. À l’évidence, l’avantage considérable que proposait ce nouveau procédé consistait en la possibilité de manipuler les objets lors des démonstrations anatomiques et de les transporter plus aisément.

L’invention d’Ameline ne connut un véritable succès qu’à partir de 1822, lorsque Louis Auzoux (1797-1880) s’empara du procédé. Ce dernier, médecin de formation, eut par la suite le mérite d’industrialiser la production des modèles en carton-pâte et de les diffuser, grâce à une stratégie de vente originale et avisée, non seulement en France, mais vers les horizons les plus diversifiés.

Les moulages pathologiques de Félix Thibert

Une dizaine d’années après les recherches d’Ameline et la popularisation des anatomies clastiques d’Auzoux, Félix Thibert, étudiant en médecine fraîchement diplômé, eut l’idée de reproduire en carton-pâte des lésions pathologiques. Encouragé en ce sens par Mathieu Orfila (1787-1853) 6 , personnalité scientifique extrêmement importante dans ce passage à la logique anatomo-pathologique, Thibert se spécialisa dans les lésions dermatologiques (morve, tuberculose, scrofule, lue, tumeurs). Il s’adonna également à la reproduction de lésions internes rencontrées dans les tissus des organes vitaux, ainsi qu’à l’anatomie pathologique animale. Après l’approbation de son procédé par la faculté de médecine de Paris 8 et l’obtention du brevet d’invention le 11 mai 1839 , Thibert publia la découverte de son procédé 9 . Le 22 octobre 1839, suite à une présentation publique, les membres de l’Académie, parmi lesquels se trouvait le célèbre anatomopathologue Jean Cruveilhier (1791-1874), firent un éloge très encourageant de l’invention de Thibert 10 . Certains articles de presse de la même année confirment d’ailleurs le succès retentissant de sa présentation ; en 1840, il obtint même le prestigieux prix Monthyon 11 .

Après cette première publication, Félix Thibert continua de fabriquer des moulages pathologiques, probablement à la recherche d’une commande officielle de la part d’une institution parisienne. Il arriva à rassembler une collection de cinq-cents pièces, lesquelles étaient vendues à des prix oscillant entre 40 et 500 francs et étaient visibles tous les jours dans sa demeure 12 . Mais il semble que son invention ne fut pas reconnue officiellement et qu’il dut se résoudre à fonder un musée privé rue Hautefeuille, puis rue Pavée Saint-André des Arts, où il entreprit d’exposer ses créations aux « gens du monde ».

De façon très étonnante, ce musée ne comprenait pas que des calques de lésions pathologiques, mais aussi des « tableaux en relief », dans lesquels Thibert représentait « les plus gracieuses choses de la création », notamment des natures mortes de fleurs et de fruits, « qui ornent bien plus que la peinture ordinaire », vendues à « un prix tout à fait inférieur aux productions d’un artiste tant soit peu distingué » 13 . Le catalogue de ce musée, qui resta ouvert au moins jusqu’en 1852, fut publié par Thibert en 1844 14 . Seulement deux ans plus tard, en 1846, la « plus importante partie » de la collection du musée Thibert fut rachetée par le musée d’anatomie de la faculté de Strasbourg, grâce à une décision du Ministère de l’Instruction Publique. Quatre-vingt-six pièces arrivèrent à Strasbourg, et constituèrent « le plus grand ensemble » des modèles Thibert en France 15 . Cette collection semble être aujourd’hui perdue, bien qu’il reste à mener des recherches in situ.

Il existe néanmoins au Conservatoire d’Anatomie de Montpellier un autre groupe de pièces d’anatomie pathologique réalisées par Thibert, qui, cette fois, ont bien été épargnées par l’indifférence, la destruction ou la prédation. Elles ont été acquises par le Ministère de l’Instruction Publique en 1843 directement auprès du producteur 16 . Soixante modèles furent achetés, représentant des pathologies vénériennes ainsi que des modèles montrant des pathologies gastriques 17 .

Épilogue

Mais qu’advint-il du musée anatomique de Thibert ? On sait que très peu de temps après la mort de ce dernier, son épouse s’est remariée avec le médecin et anatomiste Jean-Baptiste Marc Bourgery (1797-1849), auteur du célèbre traité illustré Traité complet de l’anatomie de l’homme, œuvre monumentale constituée de seize volumes 18 dont huit contenant de très belles planches illustrées par le peintre lithographe Nicolas-Henri Jacob (1782-1871). Malheureusement, Jean-Baptiste Bourgery succomba à une épidémie de choléra et mourut l’année même de la mort de Thibert. On sait néanmoins que Bourgery eut le temps de prendre la direction du musée, aidé par sa femme, qui reçut en 1849 la médaille d’argent de l’exposition des produits de l’industrie française 19 . Quelques années plus tard, en 1855, on retrouve la veuve Bourgery-Thibert mentionnée dans le catalogue de l’exposition universelle de 1855 20 , ce qui témoigne de la prolongation de l’activité du musée des moulages.

Rien, cependant, ne laisse soupçonner que la veuve Bourgery-Thibert a poursuivi l’activité de réalisation des moulages ; on sait en revanche que l’invention de Thibert a été exploitée ensuite par d’autres fabricants. Un certain M. Guy l’aîné, plasticien parisien actif à la fin des années 1850, moulait ainsi en carton-pâte les collections pathologiques du musée Dupuytren 21 et les vendait aux musées anatomiques des facultés de médecine de France, en suivant le procédé qui fit autrefois la fortune du docteur Thibert.

• CRUVEILHIER, Jean, (et autr.), Académie Royale de Médecine. Rapport fait à cette Académie dan la séance du 22 octobre 1839 sur les pièces pathologiques modelées en relief, et publiées par le docteur Félix Thibert, auteur d’un nouveau procédé …

• BERTOLI MELI, Domenico, Visualizing diseases: the Art and History of Pathological Illustration, University of Chicago press, Chicago, 2018.

• BOURGERY, Jean-Marc, BERNARD, Claude, JACOB, Nicolas Henri (illustrations), Traité complet de l’anatomie de l’homme comprenant l’anatomie chirurgicale et la médecine opératoire : ouvrage couronné par l’Académie des sciences …, [1831 – 1854], Guérin et Cie. éditeurs, Paris, 1867 – 1871.

• Catalogue illustré de l’exposition universelle de 1855, Serrière, Paris, 1855.

• DEGUERCE, Christophe, « Les mannequins du Dr Auzoux, de l’Homme aux animaux domestiques », Histoire des Sciences Médicales, tome XLVII, n° 3, 2013, pp. 337 — 345.

• DUCOURAU, Caroline, DUMAS, Robert, Les collections anatomiques à la Faculté de Médecine de Montpellier, Séance publique du 4 avril 2016 de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (publication en ligne).

• DUVERNOY, Georges-Louis, Esquisse des principaux points de vue sous lesquels on peut considérer l’anatomie de l’homme et des animaux dans son état actuel …, impr. Guiraudet et Jouaust, Paris, 1840.

• EHRMANN, Charles Henri, Nouveau catalogue du Musée d’anatomie normale et pathologique de la faculté de Strasbourg, Université de Strasbourg, Faculté de médecine, Strasbourg, 1843.

• GIRARDIN, Émile de (sous la direction de), La Presse, 16 août 1839, Paris, p. 2.

• HUARD, Pierre, « L’enseignement libre de la médecine à Paris au XIXe siècle », Revue d’histoire des sciences, année 1974, 27-1, pp. 45-62.

• Journal général de l’instruction publique, du 24 octobre 1838, cité dans THIBERT, Félix, Anatomie pathologique avec modèles en relief …, chez l’auteur, rue du Cherche-Midi, 100, Paris, 1839, p. XI

• Journal de la société de médecine-pratique de Montpellier, Tome Septième, Paris, 1843.

• NOIROT, Fabien, « Jules Barretta et les secrets du moulage pathologique au XIXe siècle. Analyse de la cire n° 1364 au musée de l’hôpital Saint-Louis », Histoire des sciences médicales, Tome XLVIII, N° 2, 2014.

• NOIROT, Fabien, Le brevet du Dr Thibert (1833), le moulage des organes et son modelage implicite. Analyse de l’estomac en carton-pierre (a8n° 8) au Conservatoire de Montpellier, Histoire des Sciences médicales, Vol. 49 (1), 2015.

• Rapport sur les travaux et les préparations du Dr F. Thibert concernant la pathologie et l’histoire naturelle, rapporteur, Jourdan, Impr. L. Boitel, Lyon, 1846.

• SACHAILE DE LA BARRE, C. Les médecins de Paris jugés par leurs œuvres, ou statistique scientifique et morale des médecins de Paris, chez l’auteur, rue Saint-Thomas-du-Louvre, Paris, 1845.

• Rapport du Jury Central sur les Produits de l’Agriculture et de l’Industrie exposés en 1849, Tome III, Imprimerie Nationale, Paris, 1850.

• SCHNALKE, Thomas, Spatschek, Kathy (trad.), Diseases in Wax, The History of the Medical Moulage, Quintessence books, Singapore, 1995.

• TEXIER, Edmond, Tableau de Paris, T. 2, ouvrage illustré de quinze cents gravures d’après les dessins de Blanchard, Cham, Champin…, Paulin et Le Chevalier éditeur, Paris, 1852.

• THIBERT, Félix, Considérations générales sur le rhumatisme et sur quelques affections concomitantes, Didot Jeune, Paris, 1834.

• THIBERT, Félix. Sur la fabrication en carton-pierre de modèles d’anatomie et d’histoire naturelle, Brevet d’invention n° 11450, 11 mai 1839.

• THIBERT, Félix, Anatomie pathologique avec modèles en relief …, chez l’auteur, rue du Cherche-Midi, 100, Paris, 1839.

• THIBERT, Félix, Nouveau système d’anatomie pathologique humaine et comparée, fondé sur les avantages du relief, joint à une peinture indélébile et à une matière inaltérable, chez l’auteur, rue du Cherche-Midi, 100, Paris, 1839.

• THIBERT, Félix, Musée d’anatomie pathologique ; bibliothèque de médecine et de chirurgie pratiques représentant en relief les altérations morbides du corps humain, nouveau procédé fondé sur les avantages d’une matière inaltérable et d’une peinture indélébile, Paris, rue du MontParnasse, n° 8, 1844.