L'art cool
En le sachant ou non, le street artiste Blub fait écho, à différents étages, à l'Histoire de la ville. Avec sa série "L'arte sa nuotare?" (l'art sait-il nager ?), il rend hommage, entre autre, à la Renaissance Italienne en empruntant et en détournant ses oeuvres les plus emblématiques. Le clin d'oeil est double quand on sait l'histoire malheureuse du débordement de l'Arno (1966) qui endommagea sur son passage quelques chef d'œuvres du centre de la ville.
Tenir la route
Les déroutages/détournements de Clet Abraham rendent également hommage à la capitale de la Renaissance par la mise en scène de ses figures incontournables au sein même de
la signalétique routière de la cité. On se perdant un peu, on pourra retrouver l'homme de Vitruve de Leonardo Da dans un panneau d'interdiction ou le Christ sur sa croix sans issue.
Light
Les enseignes lumineuses créent un décalage intéressant à l’architecture figée dans le temps. Les linéales neutres agrémentent discrètement les façades déjà chargées en ornements/sculptures/matériaux (bois, marbre, pierre, ferronneries).
Elles se détachent du paysage urbain florentin et animent la ville assoupie de couleurs électriques.
Un charme pareil ça s’entretient !
De nombreux travaux de restauration sont observables dans la cité. Véritable musée à ciel ouvert, le berceau de la Renaissance compte encore traverser les époques pour offrir à ses visiteurs le loisir de s’émerveiller encore.
Des échafaudages et des grues qui dénotent et meurtrissent pour un bref instant le paysage typique, avant de mettre en valeur tous les atouts de son patrimoine.
Donner à voir la ville
La mise en scène joue un rôle primordial dans ce cliché où le paysage est donné en spectacle tel un tableau figé, encadré dans l’espace clos d’un musée, prostré derrière sa clôture raffinée. Le spectateur est invité à une longue contemplation de ce qui fait le charme de la capitale de la Toscane, tout à coup figée et muette, loin du grouillement touristique observable depuis la rue.