Boîte de Pandore
Texte et Dessin de Maude Ferme
Licence 3, Didactique visuelle – Haute école des arts du Rhin
Ce qui m’a toujours fascinée en anatomie, c’est la quantité d’éléments que peut contenir le tronc d’un être vivant : en effet, c’est à ce niveau que sont contenus l’appareil cardiovasculaire, l’appareil respiratoire, l’appareil digestif, l’appareil urinaire et le système endocrinien.
On pourrait pourtant se laisser abuser par l’apparence extérieure des corps.
Je me suis emparé de cette problématique lors de la séance de dissection d’un cheval à laquelle nous avons eu la chance d’assister.
Il est difficile d’imaginer que l’estomac du cheval représente à lui seul un volume de 15 à 18 litres (volume considéré comme petit pour un animal de ce gabarit) et que ceci n’est que 4 à 10 % du volume du tube digestif. Ces chiffres sont pour le moins imposants, or, je n’ai cité là que deux organes. À cela s’ajoutent les poumons, le cœur, le foie, etc. Il est évident que le tronc de cet animal en particulier, comme de nombreux autres êtres vivants, possède une capacité de contenance spectaculaire.
Le parti pris adopté lors de mes prises de notes était de faire une sorte d’archivage des différents organes internes d’un animal, avec quelques mots clefs informatifs. Généralement, cela incluait le nom, le volume ou le poids de l’organe et le nom de quelques parties constituantes du dit organe.