(im)posture
Texte et Dessin de Louise Chevènement
Licence 3, Didactique visuelle – Haute école des arts du Rhin
L’immobilité des corps et leur mise en scène impressionnent.
Alors qu’une dépouille, un corps sans vie, sans tension, s’effondre sur lui même, se répand, flou, incertain. Il n’est plus qu’une masse informe, vouée à disparaître du monde, et qui se fond dans le paysage.
Ici, le corps est suspendu afin que l’on puisse l’étudier, il est offert à l’observation, révélé, admirable même, il a toute notre attention, il est le sujet. Ces dispositifs contreviennent aux lois inéluctables de la physique, exposent les organes au regard, en tension, dans des postures explicites.